Mackenzie Cullen Hale

Aujourd’hui c’était samedi et il faisait plutôt beau même si le soleil était caché par les nuages le temps était chaud et agréable. C’était également l’avant veille de ma rentrée à la Fac. J’avais loupé le premier trimestre que j’avais du passer en voyage avec mes parents. Je m’étais donc autorisé une petite journée shopping afin de me faire penser à autre chose. Ca serait la première fois que je serai dans un bâtiment rempli d’humains. Voilà qui serait étrange et excitant à la fois. Bien que je n’étais pas timide je n’aimais pas qu’on me porte trop d’intérêt non plus. Au moins une chose serait agréable, le calme ! Lire dans les pensées avait des avantages comme des inconvénients.

Avantages parce que c’est toujours intéressant de connaître les pensées d’une personne qu’on connaît ou non. Certains esprits étaient même agréables à lire. Inconvénients parce que c’était gênants de connaître les pensées intimes de sa famille et aussi parce qu’il n’est pas bon de tout savoir. Par respect j’essayai toujours d’éviter de le faire autant que j’en étais capable mais ce n’était pas quelque chose que j’avais choisi non plus. Mais à la Fac tout serait calme, que des humains partout, des esprits indéchiffrables et silencieux. Ma matinée avait été si calme, ce qui signifiait qu’aucun être plus qu’humains faisaient ses courses ici.

Histoire de jouer mon rôle d’humaine je décidais de m’arrêter dans un café pour y boire un chocolat, il fallait dire que je raffolais de cette petite chose. Moi et mes trois sacs rentrâmes, le café était à moitié plein, beaucoup de jeunes surtout. Certainement mon âge. Sans surprise tout était calme, enfin au niveau psychique. Je me dirigeai vers une petite table pour deux le long de la baie vitrée qui donnait sur la rue et les boutiques. Je sentis quelques regards sur moi mais je n’y prêtais pas attention ces humains étaient tous les mêmes. Je m’installai tranquillement et quelques minutes après une serveuse vint prendre ma commande.

Il m’était difficile de trouver ma place dans ce monde où je n’étais ni vraiment humaine ni vraiment vampire. On avait du mal à m’accepter d’un coté et de l’autre. Les humains me trouvait toujours un peu spéciale et les vampires, mes parents surtout faisaient toujours très attention avec moi. Ils ignoraient qu’elle serait la réaction de mon corps au contact de leur venin malgré la dureté de ma peau. La porte s’ouvrit dans un tintement et je sentis comme un changement dans l’atmosphère. Je relevai la tête pour en trouver l’origine.