Ne me cherche pas [Alison Carter]

Nouvelle journée de cours. Ce matin j’avais eu un mal fou à me lever ce qui était rarement mon cas. Je traînais pas au lit les matins de semaines mais il fallait dire qu’en ce moment c’était un peu mouvementé. Il s’était passé tellement de choses en si peu de temps que j’en dormais mal la nuit. Mais ce n’était qu’un passage en tout cas il le fallait parce que je commençais à avoir l’air fatigué. Ma mère m’avait fait un cocktail secret dont elle seule avait la recette afin de me donner un petit coup de peps pour la journée, en espérant qu’il agisse vite. Les premières heures de la matinée étaient passées et j’avais maintenant une heure de libre avant le déjeuner. Une petite heure seule à moi puisque les autres membres de ma famille avaient cours.

Je me dirigeais donc dehors, la chaleur était au rendez-vous malgré les quelques nuages présents dans le ciel. Je me dénichais un petit coin à l’ombre au pied d’un arbre. Arbre qui commençait à nous connaître à force car nous aimions beaucoup venir ici. Et vu que la place était libre j’allais m’y asseoir. Être seule était un miracle en ce moment car personne ne me lâchait d’un pouce. Mais bon au lycée je ne craignais rien il y avait beaucoup trop de monde pour craindre une attaque de quelque sorte que ce soit. Ce qui me permettait de souffler un peu. Histoire de me détendre un peu je sortis mes écouteurs un peu de musique me ferait du bien.

Mais j’aperçus au loin une silhouette blonde que je connaissais que trop bien. Alison Carter. Mon ennemie numéro un par excellence. J’ignorais quelles étaient ses motivations mais apparemment la jalousie pouvait faire des trucs dingues. Comme nous provoquer ouvertement, je me rappelle bien ce jour d’ailleurs on avait beaucoup ri avec Summer. Mais depuis une troisième guerre mondiale avait été déclarée. On ne se portait pas dans nos cœurs c’était certain. Elle et ses deux amies étaient toujours à l’affût, nous espionnant ou essayant d’en savoir plus sur nous. Si seulement elles savaient.

Elle se dirigeait vers moi et je m’aperçus qu’elle aussi était seule. Je n’étais pas vraiment d’humeur à m’énerver j’avais suffisamment les nerfs en pelote, mais bon il était clair que je ne me laisserai pas faire si elle venait me chercher. Son sourire en disait long, je la regardais de mon air supérieur en arquant un sourcil. Croisant mes bras sur ma poitrine je laissais tomber les écouteurs, elle semblait heureuse pour une raison que j’ignorais. D’un ton sarcastique propre à moi même je lui lançais :

- Qu’est ce que t’as Carter tu t’aies enfin trouvé un mec ?

Ah! Une nouvelle journée qui commence! Une journée très prometteuse, je ne peux m'empêcher de sourire en me levant ce matin. Le soleil brille, les oiseaux chantent... Et j'ai un plan, diabolique! Je suis certaine qu'il marchera à Merveille!

Je sors de mon lit et cours presque jusqu'à la salle de bain. Plus vite que jamais, je me lave puis ressort en 15 minutes chronos, toujours au pas de course pour me diriger jusqu'à mon armoire que j'ouvre en grand. Je l'inspect vaguement puis en sors une jupe, un T-Shirt et file m'habiller.
Une fois prête, je prend en vitesse une pomme et sort de chez moi. Combien de temps ai-je mis ? Trente minutes ? Moins ? Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais fait aussi vite et dans la bonne humeur, car, non, je ne suis pas en retard! Bien au contraire! Mais j'ai encore quelques petits choses à règler avant le début des cours....

Je monte dans ma voiture et fonce chez Emily, qui devait surement déjà m'attendre. A un feu rouge, je sors mon portable et consulte ma messagerie. "Pas de nouveau message". Zut! J'ai toujours le petit espoir qu'un beau jeune homme tombe par hasard sur ma messagerie et tombe littéralement amoureux de ma voix douce et suave...
Mais ce n'est encore jamais arrivé... Feu vert. Je repart et en une dizaine de minutes arrive chez Emily. Comme une manquin je sors de ma voiture et marche le long de l'allée jusqu'à sa maison. A peine ai je sonné qu'Emily ouvre la porte en s'écriant presque :

- Alison!!

Je lève les yeux au ciel et entre, sans qu'elle ne m'y ai invité. Je fonce jusqu'à sa cuisine où sa mère préparé le petit déjeuné, je lui adresse un large sourire et dit d'une voix fluette digne des plus grandes hipocrites :

- Bonjour! Oh! Madame Scott Votre nouvelle coupe vous va à Merveille!

Elle rit légèrement génée, je souris satisfaite puis prend un verre d'eau quand Emily arrive. Elle me regarde avec des yeux ronds, je lui souris largement et demande :

- Alors, tu as fais ce que je t'ai demandé ?

Elle répond :

- Oui, Oui ! Tous est près, j'ai même préparé des vêtements de rechange au cas ou je me salie, géniale non ?

Je marmonne :

- Géniale...

Puis me lève et me dirige vers la porte d'entrée et l'ouvre. Avant de sortir, me tourne vers Emily avec un grand sourire.

- Elle regrettera d'être née, n'est ce pas ?!

-Oui! Pour sur!

Je ris au éclat et sort. Remonte dans ma voiture et fonce au lycée, La matinée serait longue avant le moment crusiale...!

Pause déjeunée! Wouhou! Je sort tranquillement de ma salle de classe un grand sourire aux lèvres. Oui, je dois l'avoué, j'étais heureuse. Mais je le serais surement bien plus dans quelques minutes...
Je descend les escaliers et sort dehors. Regard à gauche, à droite, re à gauche, re à droi... Ah!! La voilà. D'une démarche qui se voulait élègente je fonce droit sur Mackenzie qui semble m'avoir remarqué. Oh, comme elle à l'air contente de me voir! Pas autant que moi, en tout cas.

A peine suis-je arrivé à son niveau qu'elle me lançe son venin futil. Pff, et après on dit que c'est moi la "Mauvaise", non mais j'vous jure...
J'hausse les épaules et dis :

- Non, pas encore. Moi, je prend mon temps, je ne saute pas sur le premier venu juste parce que je suis incappable de retenir...

Je me reprend et souris largement en m'asseyant en face d'elle :

- Mais passons. Comment vas tu Mackenzie ?

Ce sont les mots les plus difficiles que j'ai eu à prononcer de toute ma vie...

A ma remarque elle me répondit en sous entendant que je sortais avec n’importe qui sous prétexte que je ne pouvais me retenir. J’avais connu mieux en réponse cinglante, ça me décevait beaucoup venant de sa part. Je soupirai lui adressant un sourire mesquin, elle m’ennuyait déjà. Cependant son air calme me laissait présager qu’elle préparait un mauvais coup ce qui attira mon attention. Allait-elle essayer de me prendre en traître comme la dernière fois ? Pourtant ses amies n’étaient pas dans les parages. Ces filles étaient comme des serpents toujours à attaquer par derrière quand on s’y attend pas. Pas vraiment loyale n’est-ce pas ? Mais visiblement tout était permis pour elle, au moins nous on faisait toujours ça avec classe mais après tout chacun sa technique.

- Oh oui j’adore sauter sur les garçons et ils adorent ça.

Répondis-je sans grand intérêt pour montrer à quel point ses propos n’avaient pas de crédibilité. Déjà parce que mes ex on pouvait les compter sur les doigts de la main. J’étais assez difficile niveau garçon il lui fallait du charme, de la classe, de l’intelligence et bien sur un petit coté mesquin. Choses qu’il était difficile de trouver chez une seule et même personne surtout pour un mec. Elle s’assit alors en face de moi. Bon sang elle comptait vraiment m’embêter et je n’étais pas d’humeur à entrer dans son petit jeu vicieux. Son air poli m’interpella alors. Ok là c’est sur elle me préparait un vieux coup pourri. Je fronçais les sourcils et la fixais :

- Franchement ? Ca irait beaucoup mieux si tu n’étais pas la. Tu pollues mon air et je ne suis pas d’humeur à jouer aujourd’hui Alison.

Dis-je en posant ma tête contre le tronc d’arbre ne la quittant pas des yeux. Elle avait bien choisi son jour, je manquais un peu de sommeil et surtout de sang froid en ce moment. J’étais sure de partir au quart de tour si elle venait à mettre à exécution son plan. Personne ne serait la pour me calmer, y penser m’énervait déjà. Non pas question qu’on perde son calme ici. Si j’avais été vampire je crois que je lui aurais flanqué la plus belle peur de sa vie à cette fille. Peut être un jour qui sait. Cette pensée me fit sourire. Autour de nous c’était plus que vide. Comme souvent d’ailleurs les élèves préféraient se trouver loin lorsqu’on se rencontrait, il valait mieux en effet qu’ils ne soient pas dans les parages.

- Alors trouve quelqu’un d’autre. Il y a pleins de secondes à martyriser je sais que tu adores ça.

Lui répondis-je à mon tour d’un air serein. Et puis mince elle n’allait tout de même pas accaparer mon heure de liberté ma seule heure ou je pouvais être tranquille ! Déjà que je n’avais pas le droit au calme souvent chez moi, tout le monde est sur mon dos en ce moment ce qui a le don de m’agacer encore plus que d’habitude. Pendant un court moment de silence nous nous affrontâmes du regard, et je pouvais sentir ceux des autres posés sur nous. La situation était quelque peu étrange d’ailleurs.

Je ne m'arrête pas de sourire, je faisais vraiment mine d'adorée partager des mondanités avec elle. Même si cette dernière ne semblait pas très coopérative. A sa réflexion, je pince les lèvres pour ne pas éclater de rire et ajoute seulement :

-Bien sur que tu aimes ça.

Je ne poursuis pas, je suis bien trop gentille pour cela...
Pour ma part, il était clair que Mackenzie était le genre de fille à ne jamais ce satisfaire du minimum. Pff, non mais vraiment, pour qui ce prenait elle ?!
Je m'installe plus confortablement e pose mes mains sur mes genoux puis repose mon regard bien veillant sur Mackenzie. Elle semblait vraiment blasée, ça n'allait pas être gagné dans ce cas. A ma question elle ne mit pas longtemps à répondre. Je gardais mon sourire, mais j'avais de plus en plus envie de lui sauter à la gorge, de lui arracher les cheveux un par un, de lui casser les dents, de... Bon, bon, on ce calme Alison, voyons!
Je reste un petit moment silencieuse puis ajoute l'air blessé en mettant la main sur mon coeur, mieux valait en faire plus que pas assez :

Oh, Mackenzie. Je… Je suis confuse, je voulais simplement avoir de tes nouvelles, je ne pensais vraiment pas que tu te braquerais ainsi.

Je prend une grande inspiration et ajoute l'air penaude, les yeux baissés. Mon dieu faite que personne ne me remarque ainsi!

Excuse moi.

Je marque une nouvelle pose, je bouillonne au fond de moi, j'inspire une nouvelle fois puis continue :

Je suis sincèrement désolé pour tous se que j'ai bien pus te faire, je sais que je n'avais aucune raison de faire tous ça... Franchement, je ne sais pas ce qui à bien pus ma passer par la tête, mais j'ai ouvère les yeux à présent et je m'excuse une nouvelle fois.

Je redresse la tête et l'observe, j'espère que cette tirade lui conviendra, c'était crucial pour mon plan! Mon plan! Mon merveilleux plan diabolique! Mouahaha !!!
Je regard furtivement autour de moi et non!!! Pourquoi nous regardaient ils cela? Grr! Dès que j'en aurais finit avec Mackenzie j'irais les tuer pour en avoir trop vus, peut être même entendu... Oh!!
Je retourne mon regard vers Mackenzie, de plus en plus sur les nerfs, je lui souris faiblement pourtant face à son regard de défi.

Lorsqu’elle insinua une ultime fois le fait que je sois une fille facile je me contentais de la jauger d’un regard préférant ne pas m’abaisser à répondre tellement la situation en devenait puéril or ce n’était pas dans mon habitude de rejoindre son niveau. Nous n’avions visiblement pas les mêmes valeurs, passons je pouvais la rigueur comprendre seulement j’ignorais ce qu’elle me voulait mais je savais que très bientôt mes interrogations n’en seraient plus. S’installant en prenant ses aises je compris alors qu’elle ne comptait pas me lâcher de si tôt. Il y avait vraiment des jours sans et aujourd’hui en faisait parti et c’était bien trop tôt à mon goût pour que cette peste s’en prenne si facilement à moi. Lorsqu’elle prit son air faussement désolé j’eus un sourire mauvais. A qui croyait-elle affaire ? En tout cas niveau comédie ça laissait plutôt à désirer. Mais puisse qu’elle voulait jouer…

- Oh tu voulais prendre de mes nouvelles ? Quelle délicate attention alors que pas plus tard qu’il y a deux jours tu tentais encore de me mettre des bâtons dans les roues !

Adoptant mon regard perçant et mon visage de petite fille sage je la fixais dans une petite moue attendant une quelconque explication à un tel changement de comportement si soudain. J’ignorais ce qui m’agaçait le plus : qu’elle tente de me faire croire à ses bobards ou bien le fait qu’elle me prépare un de ses coups foireux bien en douce et par derrière ? J’étais totalement partagée. Ce qui me fit doucement sourire ce fut certainement le fait qu’elle s’excuse. Même que ce soit faux c’était tout de même une petite victoire cependant elle ne savait pas à quoi elle s’exposait en jouant ainsi, quand on déclare la guerre aux Cullen la paix est difficilement négociable.

- Tu t’excuses en plus ? Suis-je entrain de rêver ?

Lui demandai-je en posant ma main sur ma bouche en prenant un air faussement surpris. Mais mon regard était des plus machiavéliques. De nouveau elle s’excusa et finalement comme je l’avais pensé demandait une sois disante trêve de guerre. Fronçant les sourcils je la toisais d’un air mauvais elle se payait vraiment ma tête cette blondasse et le pire c’est qu’elle pensait certainement que je tombais dans le panneaux comme une cruche écervelée. Dommage pour elle, elle avait vraiment mal choisi son moment et les conséquences n’en seraient que bien pires ! Perdant patience je me redressais m’approchant légèrement d’elle :

- Écoute t’as envie de rire ? Parfait mais trouve une autre occupation. Est-ce que tu es à ce point idiote pour croire que je goberais ton histoire ? Même un aveugle aurait vu le truc venir !

J'essaye de rester impassible face à son regard peu aimable et attend quelques instants. A premier vu, elle ne semblait pas gober un mot de ce que je lui avais dis. Rahh! Plus le temps passe et plus j'ai envie de la tuer.
Lorsque elle parle, j'ouvre grand les yeux et fait mine d'être choquer.
Je réponds immédiatement d'un air affolé :

-Oh, mais, mais, je ne sais absolument pas pourquoi je faisais cela, mais maintenant c'est fini! J'aimerais que nous recommencions à zéro.

Je prends une mine de chien battu :

-S'il te plait, pourrais tu me pardonner un jour ?

Je suis à de doigt d'exploser, je ne pensais vraiment pas qu'elle comprendrais si vite mon petit jeu. Elle semble un peu plus intelligente que je ne le pensais. C'est bien ma veine!! Je croise son regard et le fixe. A quoi mon continuer à jouer la comédie, si elle ne gobait rien, je n'allais sûrement pas m'abaisser plus et pour rien de surcroît! J'ajoute seulement :

- Nan, tu rêves pas. Mais oublie, finalement, j'ai changé d'avi

Je ne faisais plus aucun effort. Lorsqu'elle se redresse et s'approche de moi, je crois perdre la tête. Elle est dingue ou quoi? Je ne l'écoute pas et la repousse violemment en arrière :

- T'approches pas de moi, tu vas me filer tes puces!

Je me lève et la regarde :

-Effectivement, j'ai envie de rire, malheureusement, il n'y à que toi qui me fasse rire aux éclats.

Mon air n'a plus rien de commode ou agréable à cet instant j'ai juste envie de lui arracher les yeux pour jouer au ping-pong avec. Elle voulait que j'aie voir ailleurs? Et puis quoi encore, je vais rester là, mon plan était tombé à l'eau, mais ce n'était pas peine perdu. J'ajoute après un petit moment de silence un sourire mesquin aux lèvres :

-Dommage, n'est ce pas?

[C'est pas terrible, mais j'avais pas trop d'inspi, dsl]

Elle joua encore un peu le jeu, très mal ce qui me faisait bien rire intérieurement. Je lui laissai donc la possibilité de se ridiculiser encore un peu, juste pour mon plaisir personnel. Comment ça je suis méchante ? Pas du tout seulement je n’apprécie guère qu’on tente de m’embobiner. Je fus prise d’un rire nerveux quand elle débita ses âneries, je la regardai presque avec pitié tellement la situation en devenait comique. C’est vrai le lycée était immense et je dois l’avouer je ne lui avais jamais prêté attention auparavant et peut être que j’aurais pu ignorer son existence si elle n’avait pas voulu nous défier vulgairement. Il aurait sûrement été préférable qu’elle reste dans son coin car il était clair que nous lui faisions aucun cadeau. Quand elle s’aperçut que je n’avais pas marcher dans sa combine elle redevint la petite peste que je connaissais que trop bien :

- Tant mieux parce que tu commençais sérieusement à m’ennuyer.

Lui dis-je alors que je regardais autour de moi, n’y avait-il personne pour me débarrasser de cette cinglée ? Lorsque je m’étais approchée elle m’avait repoussé sans ménagement avant de se relever légèrement outrée. Je ris alors, totalement désinvolte. Je me relevais à mon tour lui faisant face mais j’avais perdu tout sourire ou signe d’amusement, c’en était assez j’avais suffisamment perdu de temps avec elle :

- Écoute déjà premièrement mes puces valent sûrement plus chères que tes affaires et deuxièmement ta vie est elle si ennuyeuse pour que tu viennes squatter ?

La regardant avec dédain je la toisais de haut en bas, histoire de la remettre un peu à sa place et de lui rappeler à qui elle avait affaire. Ce n’était pas au vieux singe qu’on apprenait à faire la grimace disait-on. Je la faisais rire ? Tant mieux pour elle mais effectivement sa vie ne devait pas être palpitante dans ce cas. Sans compter qu’elle était une ignorante à propos du monde surnaturel qui côtoyait le notre. Pauvre petite. En parlant surnaturel je devais être observée à ce moment même, depuis ce qui s’était passé on ne nous laissait plus seule. Était-ce un loup de la meute ou un membre de la famille ? Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour qu’il vienne la bouffer histoire que je sois tranquille. Ou était William d’ailleurs ? S’il avait un petit creux je pourrais lui servir son dîner. La foudroyant de mes prunelles sombres j’eus un rictus mauvais.

- Effectivement c’est dommage pour toi. Il faudra bien te trouver une autre occupation car je ne serais pas toujours là, et Dieu merci je ne compte pas t’avoir dans mes pattes toute ma vie.

Une vie éternelle même. Enfin ça c’était ce que j’espérais secrètement bien sur. Si j’avais abandonné le sujet depuis un peu je ne l’oublias pourtant pas et ce jour ou je serais plus qu’humaine il se pourrait que je règle quelque compte. On a tous sa partie d’obscurité pas vrai ? Et un accident est si vite arrivé…